MASCULINISME 

MASCULINISME

Patschef

Traduction par Hermil Lebel
L’histoire personnelle d’une Canadienne
Marion Winters


Le 05 mars 2000


Réveillez-vous et humez l’arôme d’un bon café!!!
Au moment d’écrire ces mots, j’ai conscience que mes propos vont probablement offenser certains lecteurs mais, en mon âme et conscience, j’ai réalisé que si nous n’avons pas le courage d’accepter certaines vérités dérangeantes, nous devons en prendre tout le blâme. En conséquence, il est hors de question de m’excuser pour ce que j’ai à dire. J’espère plutôt tenter de redresser les torts occasionnés par mes gestes.


En guise d’introduction, voici quelques détails me concernant. Avant mon mariage, j’étais une féministe extrémiste, nourrie d’espoirs et des rêves d’égalité, partageant avec d’autres les pensées et croyances d’une lutte menée en vue d’obtenir une réelle égalité. Notre quête différait de celle qui anime les féministes contemporaines, motivées qu’elles sont par la prise de contrôle intégral, de pouvoir et de vengeance, et détruisant au passage la totalité des acquis obtenus de chaudes luttes par les féministes réelles (l’égalité réelle, sans égard au genre). Mon souhait le plus sincère en communiquant mon histoire et mes commentaires, c’est d’encourager d’autres femmes (nous savons/vous savez qui vous êtes), à prendre la parole et témoigner de leurs histoires et leurs expériences. Voici donc mon histoire, aussi honteuse qu’elle puisse être.


Je suis une mère célibataire avec deux enfants. Lorsque j’ai pris la décision de rompre les liens du mariage ( par ennui), j’ai consulté trois avocats différents dans le but de me renseigner. Ils m’ont tous trois posé la même question concernant d’éventuels abus entre les mains de mon mari. Ma réponse fut que jamais, et d’aucune manière ce soit, mon conjoint n’avait abusé de moi. À ma grande stupéfaction, leurs réactions furent unanimes. À moins d’accuser mon conjoint d’abus, jamais je n’obtiendrais la garde exclusive de mes enfants. Ils m’ont également raconté comment ces allégations déposées contre mon conjoint allait suffire pour m’approprier la TOTALITÉ de ses biens et encore davantage. Lorsque je m’inquiétais à savoir comment prouver ces allégations, je me suis fait simplement répondre que les preuves n’étaient pas requises à la cour, et qu’il suffisait de me rendre à un centre de crise pour femmes, que j’allais y obtenir tout le support nécessaire à l’appui dans mon histoire de mauvais traitements.


Issue d’une famille où les valeurs religieuses étaient de rigueur, j’étais très mal à l’aise avec ces conseils. Ensuite, les avocats m’ont avisé que pour bénéficier pleinement de l’aide juridique, je n’avais pas d’autre option que de déposer des allégations d’abus contre mon mari. Dépourvue des ressources monétaires suffisantes pour assumer les honoraires professionnels des avocats, j’ai suivi leurs conseils. De reculons, j’ai emmené les enfants au centre de crise. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. De l’extérieur, tout semble correspondre à l’image projetée auprès des bailleurs de fonds. Cependant, rien n’est plus éloigné de la vérité.


Cet endroit pourrait être assimilé à un lieu de culte, à défaut d’un meilleur terme. Dénigrer les hommes y était une priorité et la direction de l’établissement semblait très enthousiaste à l’idée de recruter une autre femme pour joindre les rangs de celles qui les détestent. Elles disposaient même d’un scénario infaillible pour gagner à la cour. En suivant le mode d’emploi suggéré, je m’assurais de remporter non seulement la garde exclusive des enfants mais aussi l’automobile, la maison, la terre et des ressources financières pour vivre confortablement jusqu’à la fin de mes jours.


Par contre, ne pas suivre leur scénario et jouer honnêtement le jeu me conduirait non seulement à tout perdre, mais en plus, je risquais de mettre en danger la vie d’autres femmes et compromettre leurs campagnes de levée de fonds. L’administration a probablement réalisé que leurs techniques de lavage de cerveau ne fonctionnaient pas au rythme escompté ce qui me valut d’être ‘acheminée’ auprès des autres femmes hébergées sur place.


Des termes comme ‘donneurs de sperme’ et ‘tous les hommes sont des abuseurs qui devraient être éliminés’ étaient martelés quotidiennement. Elles étaient très persuasives. Ne voulant pas aggraver le sort des femmes hébergées, j’ai décidé de suivre leur plan.


Dès que ma décision de suivre leur plan fut connue, les événements se sont précipités. J’ai vu I’homme avec qui j’avais été marié être détruit tant sur le plan émotionnel, financier que physique. J’ai obtenu la garde exclusive des enfants et, avec l’ordonnance de non communication, obtenu également la maison et l’automobile de manière à préserver le rythme de vie habituel des enfants.


Non seulement ai-je obtenu une ordonnance de non communication à son endroit mais il fut également reconnu coupable de voie de fait. L’homme qui avait participé activement à la création de nos enfants, à leur entretien et qui les aimaient tendrement, était par la loi maintenu à bonne distance d’eux et tenu de me verser ( davantage que j’en avais besoin) une pension pour leur entretien. Tel que je l’ai mentionné, je l’ai détruit, ne lui laissant que des miettes pour survivre.


Mon frère traverse actuellement une histoire similaire de divorce acrimonieux au cours de laquelle ma belle-sœur utilise exactement la même tactique enseignée au centre de crise et mon frère subit un sort identique à mon ex.


Compte tenu de la manière employée pour détruire mon ex, et considérant tout le mal que je lui ai fait subir, j’ai pris l’engagement personnel de venir en aide à mon frère dans sa lutte. Il s’est récemment joint à un groupe d’homme qui l’alimente en messages diffusés sur le net concernant la garde partagée, les fils de presse diffusés par EPOC etc.


Ayant été expulsé de son domicile, il cohabite présentement avec moi, ce qui me donne l’opportunité de lire les messages diffusés au sein de ces groupes. Je dois avouer qu’à part un message ou deux qui sont d’un grand secours, il est grandement temps que ces groupes arrêtent de jouer les ‘bons garçons’.


En toute honnêteté, vous ne pourrez jamais paraître plus désavantagé que l’image de vous véhiculée par les féministes. Soyons honnêtes, depuis nombres d’années, le mouvement des hommes a, au mieux, piétiné à la même place. Vous avez signé des pétitions, manifesté, organisé des campagnes au moyen de fax, de téléphones, courriels, vendu des chandails, des casquettes et des auto-collants, sans obtenir le moindre résultat. Et vous continuez de poursuivre dans la même lancée, dans l’espoir que survienne un changement.


Les médias, les autorités judiciaires, les médecins, les avocats, le Sénat, le gouvernement, les juges, les chercheurs ainsi que la majorité du public sont conscients du sort peu enviable réservé aux hommes et aux pères, pourtant rien ne bouge.


À mon humble avis, le changement ne pourra survenir que si on provoque les choses. Je ne possède pas la clé du succès mais l’inutilité de vos manières de procéder jusqu’à présent m’apparaît de plus en plus évident. Pourquoi alors ne pas tirer profit des leçons de l’histoire et analyser la manière dont les choses ont évoluée dans le passé, tant pour les hommes que pour les femmes.


J’ai aussi remarqué la présence d’interminables échanges dans les groupes de discussion sur le net, où tout le monde semble avoir une opinion sur tout. Pourquoi ne serions-nous pas disposé à agir de manière concrète au lieu de ré-écrire inlassablement autour des même sujets, en clair, canaliser nos énergies pour accomplir des actions importantes. Combien faudra-t-il encore de statistiques, de rapports, de discussions, de débats et d’opinions avant de dire " assez c’est assez"?


Que faudra-t-il faire pour vous motiver, vous les hommes, à prendre action pour obtenir les changements nécessaires en vue d’obtenir une équité réelle, sans égard au genre? Après en avoir tant dit, j’aimerais ajouter une couple de choses qui me semblent importantes. Les vrais féministes croient en l’égalité sans égard au genre, et prêche de tout cœur en faveur de l’intérêt supérieur des enfants. Nous ne voulons pas détruire ou restreindre les droits constitutionnels de personne. Je connais des vrais féministes tels Erin Pizzey et la Sénatrice Ann C. Cools qui luttent pour l’avènement d’une réelle égalité, sans égard au genre.


Nous devons contrecarrer les féministes radicales qui n’ont pas l’air de comprendre que leurs gains d’aujourd’hui mènent à notre destruction future. Elles ne voient qu’une seule chose, le besoin de TOUT s’accaparer pour elles-même, sans égard au coût.


Je vous encourage à raconter la vérité dans ce que vous avez vécu car, après cet exercice, j’ai le sentiment maintenant de participer de plein pied à la lutte menant à l’avènement d’une égalité réelle, sans égard au genre.


Solidaire dans votre combat,


Marion Winters

Return to Main Page

Comments

Comment when you say it like that it makes a lot of sense

Wed Apr 5, 2006 2:18 pm MST by bob stevens

Comment I know I'm off topic but today is the best day as she has said

Mon Apr 3, 2006 3:45 pm MST by tim smith

Add Comment




On This Site

  • About this site
  • Main Page
  • Most Recent Comments
  • Complete Article List
  • Sponsors

Search This Site


Syndicate this blog site

Powered by BlogEasy


Free Blog Hosting